Slow Business : l’avenir du monde du travail ?
Posted on 14 septembre 2016 par Maxime Lambert dans Innovation RH
Pour grandir et être la meilleure, une entreprise doit aller vite ! Pourtant un mouvement à contre courant fait de plus en plus de bruit : le Slow Business.
Le Slow Business ne signifie pas travailler moins vite. Cette tendance réapprend au salarié à aimer son travail, y prendre du plaisir et au final être bien plus productif. L’intérêt du Slow Business est d’offrir un meilleur équilibre vie pro / vie perso , s’opposant ainsi au modèle classique de journée continue, repas avalé en 5 minutes et heures supplémentaires à gogo diminuant à terme la motivation et l’intérêt pour le job.
Multitâche
L’augmentation des données et la complexité des décisions demandent du temps de réflexion et d’analyse de plus en plus important, chose que le monde du travail actuel ne laisse pas forcément aux salariés. Le Slow Business offre des marges de manœuvre plus large, les employés ne sont plus évalués en temps de présence, ils sont libres de décider de leur agenda de travail, et certaines entreprises américaines offrent même la possibilité de choisir le nombre de jours de congé.
L’humain revient au cœur de l’entreprise en laissant plus de temps pour réaliser des projets professionnels ou nouer des relations durables avec des clients ou fournisseurs. Le travail devient de meilleure qualité.
Outre la productivité, le slow business offre également plus de temps libre, diminuant les accidents de travail et burn-out.
Pourquoi opter pour le Slow Business ?
Le management a changé, l’humain est au cœur des équipes de travail, il est important que chaque individu se sente à sa place et qu’il trouve un intérêt à réaliser son métier. Adopter le Slow Business est peut-être la solution pour que chaque salarié puisse s’épanouir.
Alors au final le Slow Business c’est le bonheur pour tout le monde ?
Pas forcément. Ce mode de management n’est pas adapté à toutes les personnalités. Des personnes moins flexibles ou ayant des difficultés avec l’autonomie pourraient très vite se sentir perdues, voire même dépassées en s’infligeant une masse de travail trop importante, ou à l’inverse en ne faisant rien de la journée.
Si cette méthode de travail vous plait, pourquoi ne pas la proposer à votre prochaine réunion 😉
Je vous laisse sur cette phrase du fondateur de Patagonia Yvon Chouinard, partisan du Slow Business :
« Un vrai surfeur ne décide pas d’aller surfer mardi prochain à 14h. Il va surfer quand les vagues, la marée et le vent sont au rendez-vous ».
Commentaires récents